Louise Lawler, Allan McCollum
Allan McCollum, Louise Lawler

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Le Consortium
Louise Lawler et Allan McCollum, “Work by Louise Lawler and Allan McCollum and Fixed Intervals as Matter of Agreement”, Le Consortium,16 rue Quentin, 1988.
Louise Lawler et Allan McCollum, “Work by Louise Lawler and Allan McCollum and Fixed Intervals as Matter of Agreement”, Le Consortium,16 rue Quentin, 1988.
Louise Lawler et Allan McCollum, “Work by Louise Lawler and Allan McCollum and Fixed Intervals as Matter of Agreement”, Le Consortium,16 rue Quentin, 1988.
Louise Lawler et Allan McCollum, “Work by Louise Lawler and Allan McCollum and Fixed Intervals as Matter of Agreement”, Le Consortium,16 rue Quentin, 1988.
Louise Lawler et Allan McCollum, “Work by Louise Lawler and Allan McCollum and Fixed Intervals as Matter of Agreement”, Le Consortium,16 rue Quentin, 1988.

 

Deux artistes aux trajectoires individuelles sous-tendues par une même approche critique du statut de l’œuvre.

Ainsi se croisent-ils régulièrement pour travailler sur des projets communs depuis 1984, date à laquelle ils ont conçu Ideal Settings: for presentation and display à la galerie Diane Brown, à New York – un travail que Le Consortium souhaitera reprendre pour l’exposition Une autre affaire (sans suite pour des raisons techniques) – qui consistait à produire une série d’objets habituellement dévolus à la présentation de l’œuvre d’art mais installés comme les objets d’art eux-mêmes. Ainsi outre la présentation de travaux propres – les Perfect Vehicules de McCollum, les photographies de la série Arranged by... de Lawler –, ils proposent Dingbats, une œuvre inédite qu’ils ont élaborée ensemble pour cette exposition : une vingtaine de motifs typographiques sans signification précise, réalisés en plâtre peint noir mat (de 10 à 20 cm pour une épaisseur de 3 cm) disposés aléatoirement sur les murs des différentes salles, mais ponctuant l’ensemble de l’exposition : de chaque côté d’un Plaster Surrogates, entre deux cadres d’une série de photographies, seuls ou par paire sur un mur autrement vide. Une œuvre qui invite à voir l’exposition comme un récit, et qui en séquence les phrases.

 

Laure Temmerman