New York: The Eighties; Part Two (extended version)
David Diao,
Jessica Stockholder,
Les Levine,
Michael Corris,
Michael Scott,
Olivier Mosset,
Peter Downsbrough,
Scott Grodesky,
Steven Parrino
Michael Corris, David Diao, Peter Downsbrough, Scott Grodesky, Les Levine, Olivier Mosset, Steven Parrino, Michael Scott, Jessica Stockholder
Le Consortium Museum présente le troisième volet de son accrochage thématique des œuvres de sa collection, centré sur l’art des années quatre-vingt à New York. Il fait suite à New York: The Eighties; Part One (24 novembre 2018 - 13 octobre 2019) et New York: The Eighties; Part Two (26 octobre 2019 - 4 octobre 2020).
Comme dans les deux premières parties, les œuvres sélectionnées ici reflètent l’histoire du Consortium Museum et des artistes qu’il a accompagnés au fil du temps, mais aussi les liens d’amitié qui ont pu se tisser entre les artistes eux-mêmes, ou avec les commissaires invités comme Bob Nickas qui les a régulièrement présentés dans ses expositions. Le choix ici se porte sur des travaux créés à la fin de la décennie et au début des années 1990, et reprend avec des œuvres additionnelles des artistes précédemment exposés comme Jessica Stockholder, David Diao, Michael Scott, Olivier Mosset, Steven Parrino ou Michael Corris, auxquels s’adjoignent des pièces de Scott Grodesky, Les Levine et Peter Downsbrough. Les œuvres choisies ici reflètent une évolution par rapport au début des années 1980 et, à l’exception de Les Levine, quittent en grande partie les sujets liés aux nouvelles technologies ou à la dissémination massive d’images commerciales (publicités, vidéos clips, magazines, etc.) pour se tourner vers un travail plus formel.
C’est ainsi qu’on peut voir poindre certains changements esthétiques, notamment avec l’œuvre de Jessica Stockholder qui signale l’apparition des grandes installations sculpturales qui deviendront prépondérantes dans l’art des années 1990. Cette œuvre emblématique de la carrière de l’artiste a été réalisée à Dijon pour le Consortium, lorsque celui-ci était installé rue Quentin.
Si l’abstraction géométrique est encore très présente, en particulier avec les œuvres de David Diao, Olivier Mosset et Michael Scott, elle disparaît finalement avec le tableau de Scott Grodesky, qui explore une forme ambivalente de peinture figurative. Ces inventions formelles et ces choix esthétiques marquent aussi un changement structurel qui survient après le krach boursier de 1987 et la fermeture de nombreuses galeries qui s’ensuivit, la chute du marché de l’art laissant alors le champ libre aux artistes pour expérimenter librement.